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Avant Brest-Dijon, Olivier Dall'Oglio revient sur son éviction brutale du DFCO

Avant Brest-Dijon, Olivier Dall'Oglio revient sur son éviction brutale du DFCO

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Dans un entretien accordé au Télégramme, l'entraîneur de Brest, qui retrouve le DFCO, est revenu sur la fin brutale de son aventure en Bourgogne.

Entraîneur historique du DFCO, Olivier Dall'Oglio a été démis de ses fonctions le 31 décembre 2018, après une phase aller très délicate la saison passée. Aujourd'hui à Brest, le technicien, qui retrouve son ancien club ce samedi (20 heures), n'a pas oublié cette fin brutale.

"On avait perdu à Saint-Etienne, 3-0, on n’était pas bien", se remémore-t-il dans un entretien accordé au Télégramme. "J’avais pris deux ou trois jours pour souffler en famille mais j’avais eu plusieurs agents, on cherchait un attaquant. Après une semaine de trêve, il m’appelle, me demande si je peux passer à son entreprise, comme on le faisait souvent. On n’était pas 20e, on était 18e ! Avec un match en moins, bon contre le PSG… On avait déjà connu des situations comme ça, mais on s’accrochait, ensemble. Là, j’ai senti une coupure. Ça peut arriver d’être renvoyé, je connais mon métier, ses risques, même si ça ne m’était jamais arrivé. Mais, là, les conditions, la forme, le moment…".

"J'ai eu un très bel hommage des supporters, ça m'a touché"

"Les entraîneurs qu’il aimait bien, qu’il voyait dans ma lignée, les Gourvennec, Sylvain Ripoll, il m’a dit 'Je ne veux plus ça ! Je prends l’inverse' ", a continué Olivier Dall'Oglio en évoquant le choix du président Olivier Delcourt. "Il faut prendre un gars de l’armée, si on croit qu’ils vont courir plus… Avec Antoine (Koumbouaré), on est complètement à l’opposé dans le management et tout ça mais on s’entend très bien, je l’ai de temps en temps au téléphone. Antoine est arrivé, il a tout cloisonné. Les pros, c’est les pros. Alors que nous, en arrivant, on avait tout décloisonné, on a mis de la com’de partout… Je n’ai pas compris."

Pour rappel, Antoine Kombouaré a permis au DFCO de se sauver en Ligue 1 en passant par la case des barrages contre Lens. Un dénouement heureux qui n'a pas altéré la cote de popularité de son prédécesseur, touché par les nombreuses marques de soutien des amoureux du club.

"J’ai eu un très bel hommage des supporters, ça m’a touché. Dans la rue, vu que c’était compliqué pour le club - en interne aussi - les gens me disaient qu’ils étaient avec moi. Mais je ne cherchais pas ça, je ne voulais pas faire de coalition ou quoi que ce soit. J’ai eu pas mal de SMS, des joueurs, même des joueurs de l’extérieur", a également souligné Olivier Dall'Oglio.
 

Avant Brest-Dijon, Olivier Dall'Oglio revient sur son éviction brutale du DFCO

Dans un entretien accordé au Télégramme, l'entraîneur de Brest, qui retrouve le DFCO, est revenu sur la fin brutale de son aventure en Bourgogne.

Entraîneur historique du DFCO, Olivier Dall'Oglio a été démis de ses fonctions le 31 décembre 2018, après une phase aller très délicate la saison passée. Aujourd'hui à Brest, le technicien, qui retrouve son ancien club ce samedi (20 heures), n'a pas oublié cette fin brutale.

"On avait perdu à Saint-Etienne, 3-0, on n’était pas bien", se remémore-t-il dans un entretien accordé au Télégramme. "J’avais pris deux ou trois jours pour souffler en famille mais j’avais eu plusieurs agents, on cherchait un attaquant. Après une semaine de trêve, il m’appelle, me demande si je peux passer à son entreprise, comme on le faisait souvent. On n’était pas 20e, on était 18e ! Avec un match en moins, bon contre le PSG… On avait déjà connu des situations comme ça, mais on s’accrochait, ensemble. Là, j’ai senti une coupure. Ça peut arriver d’être renvoyé, je connais mon métier, ses risques, même si ça ne m’était jamais arrivé. Mais, là, les conditions, la forme, le moment…".

"J'ai eu un très bel hommage des supporters, ça m'a touché"

"Les entraîneurs qu’il aimait bien, qu’il voyait dans ma lignée, les Gourvennec, Sylvain Ripoll, il m’a dit 'Je ne veux plus ça ! Je prends l’inverse' ", a continué Olivier Dall'Oglio en évoquant le choix du président Olivier Delcourt. "Il faut prendre un gars de l’armée, si on croit qu’ils vont courir plus… Avec Antoine (Koumbouaré), on est complètement à l’opposé dans le management et tout ça mais on s’entend très bien, je l’ai de temps en temps au téléphone. Antoine est arrivé, il a tout cloisonné. Les pros, c’est les pros. Alors que nous, en arrivant, on avait tout décloisonné, on a mis de la com’de partout… Je n’ai pas compris."

Pour rappel, Antoine Kombouaré a permis au DFCO de se sauver en Ligue 1 en passant par la case des barrages contre Lens. Un dénouement heureux qui n'a pas altéré la cote de popularité de son prédécesseur, touché par les nombreuses marques de soutien des amoureux du club.

"J’ai eu un très bel hommage des supporters, ça m’a touché. Dans la rue, vu que c’était compliqué pour le club - en interne aussi - les gens me disaient qu’ils étaient avec moi. Mais je ne cherchais pas ça, je ne voulais pas faire de coalition ou quoi que ce soit. J’ai eu pas mal de SMS, des joueurs, même des joueurs de l’extérieur", a également souligné Olivier Dall'Oglio.
 

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