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การย้ายทีม

Athletic Bilbao - FC Barcelone 1-0 - Sans Messi, le Barça chute d'entrée à Bilbao

Athletic Bilbao - FC Barcelone 1-0 - Sans Messi, le Barça chute d'entrée à Bilbao

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Battu sur le fil après un bijou d'Aduriz (1-0), le Barça a manqué ses débuts en championnat. Griezmann a été emprunté et Suarez s'est blessé.

On s'y attendait un peu. Il faudra du temps pour voir le vrai visage de ce Barça version 2019-20. Ce vendredi, rien n'a été simple pour les champions d'Espagne, et ce n'est pas seulement parce qu'ils étaient privés de l'immense Lionel Messi. Avec un trio Dembélé-Suarez-Griezmann en attaque et les débuts de De Jong au milieu, il y avait quand même une belle artillerie dans les rangs catalans, mais ce beau monde va devoir s'accorder, à l'avenir. C'est là-dessus que Valverde sera jugé.

Il faut dire qu'il y a des terres moins hostiles que San Mamés pour lancer une saison. Dans la cathédrale de Bilbao, ces Blaugrana revêtus de jaune se sont heurtés à une formation basque toujours fidèle à sa réputation : âpre, coriace et cohérente. Résultat, les temps forts du Barça se sont comptés sur les doigts de la main. Empruntés dans leur animation offensive, les hommes de Valverde ont même laissé les Leones faire passer quelques frissons, comme sur cette frappe sèche de l'entreprenant Iñaki Williams (9e).

Suarez dans les cordes, Griezmann dans le dur

La seule oasis dans le désert catalan a été l'œuvre de Luis Suarez, dont la frappe puissante a terminé sur le poteau (33e). Le même Suarez est sorti dans la foulée après une blessure au mollet, permettant à Antoine Griezmann de se replacer dans l'axe (37e). Quid de Griezmann, justement ? Difficile de ne pas passer la prestation du Français au crible. C'était son premier match en Liga avec Barcelone, et l'impression laissée est assez contrastée. Ses trente-cinq premières minutes à gauche n'ont pas été à son avantage, malgré une bonne volonté évidente.

Cantonné le long de la ligne, le champion du monde a ensuite glissé dans l'axe pour prendre la place de Luis Suarez dans l'animation barcelonaise. On l'a vu appliqué, disponible, concentré mais peu inspiré, et pas encore influent. Il y a une forme de normalité à tout cela. L'ancien attaquant de l'Atlético doit retrouver des circuits. Mais en supposant que le côté gauche soit bien sa nouvelle zone d'action avec le retour de Messi, qui polarise le jeu, on se dit que Griezmann est face à un sacré défi, dans ce no man's land où tant d'attaquants se cassent les dents depuis des années.

Dans ce contexte, Barcelone a traversé le second acte sans donner du relief à sa performance, si ce n'est en tenant le ballon dans de larges proportions. Mais ça ne suffit pas. Ce n'était pas la bonne version du Barça. On attendait des décalages, des combinaisons, de la créativité - bref, des changements de rythme. Ils ont été trop peu nombreux. Et à force de laisser Bilbao en vie, Barcelone a tendu la perche aux guerriers basques, qui n'attendaient que cela pour surgir et finaliser leur plan. Alors quand Aritz Aduriz a fait son entrée, le peuple de Bilbao s'est pris à rêver. Deux petites minutes plus tard, le vétéran délivrait la cathédrale d'une merveille de ciseau pour mettre le Barça K.O. (1-0, 89e). Point final d'une copie ratée dans les grandes largeurs pour Barcelone.

 

 

Athletic Bilbao - FC Barcelone 1-0 - Sans Messi, le Barça chute d'entrée à Bilbao

Battu sur le fil après un bijou d'Aduriz (1-0), le Barça a manqué ses débuts en championnat. Griezmann a été emprunté et Suarez s'est blessé.

On s'y attendait un peu. Il faudra du temps pour voir le vrai visage de ce Barça version 2019-20. Ce vendredi, rien n'a été simple pour les champions d'Espagne, et ce n'est pas seulement parce qu'ils étaient privés de l'immense Lionel Messi. Avec un trio Dembélé-Suarez-Griezmann en attaque et les débuts de De Jong au milieu, il y avait quand même une belle artillerie dans les rangs catalans, mais ce beau monde va devoir s'accorder, à l'avenir. C'est là-dessus que Valverde sera jugé.

Il faut dire qu'il y a des terres moins hostiles que San Mamés pour lancer une saison. Dans la cathédrale de Bilbao, ces Blaugrana revêtus de jaune se sont heurtés à une formation basque toujours fidèle à sa réputation : âpre, coriace et cohérente. Résultat, les temps forts du Barça se sont comptés sur les doigts de la main. Empruntés dans leur animation offensive, les hommes de Valverde ont même laissé les Leones faire passer quelques frissons, comme sur cette frappe sèche de l'entreprenant Iñaki Williams (9e).

Suarez dans les cordes, Griezmann dans le dur

La seule oasis dans le désert catalan a été l'œuvre de Luis Suarez, dont la frappe puissante a terminé sur le poteau (33e). Le même Suarez est sorti dans la foulée après une blessure au mollet, permettant à Antoine Griezmann de se replacer dans l'axe (37e). Quid de Griezmann, justement ? Difficile de ne pas passer la prestation du Français au crible. C'était son premier match en Liga avec Barcelone, et l'impression laissée est assez contrastée. Ses trente-cinq premières minutes à gauche n'ont pas été à son avantage, malgré une bonne volonté évidente.

Cantonné le long de la ligne, le champion du monde a ensuite glissé dans l'axe pour prendre la place de Luis Suarez dans l'animation barcelonaise. On l'a vu appliqué, disponible, concentré mais peu inspiré, et pas encore influent. Il y a une forme de normalité à tout cela. L'ancien attaquant de l'Atlético doit retrouver des circuits. Mais en supposant que le côté gauche soit bien sa nouvelle zone d'action avec le retour de Messi, qui polarise le jeu, on se dit que Griezmann est face à un sacré défi, dans ce no man's land où tant d'attaquants se cassent les dents depuis des années.

Dans ce contexte, Barcelone a traversé le second acte sans donner du relief à sa performance, si ce n'est en tenant le ballon dans de larges proportions. Mais ça ne suffit pas. Ce n'était pas la bonne version du Barça. On attendait des décalages, des combinaisons, de la créativité - bref, des changements de rythme. Ils ont été trop peu nombreux. Et à force de laisser Bilbao en vie, Barcelone a tendu la perche aux guerriers basques, qui n'attendaient que cela pour surgir et finaliser leur plan. Alors quand Aritz Aduriz a fait son entrée, le peuple de Bilbao s'est pris à rêver. Deux petites minutes plus tard, le vétéran délivrait la cathédrale d'une merveille de ciseau pour mettre le Barça K.O. (1-0, 89e). Point final d'une copie ratée dans les grandes largeurs pour Barcelone.

 

 

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